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Un membre du mouvement "gilets jaunes" a affirmé mardi 4 décembre qu’un référendum "populaire" serait en cours d’organisation pour désigner deux porte-paroles légaux par région.
La désignation des huit porte-paroles, puis d’un collectif modéré au sein du mouvement "gilets jaunes" ayant échoué, les manifestants envisagent de trouver des représentants légitimes pour porter leurs revendications auprès du gouvernement.
Le 4 décembre, André Lannée (46 ans), de la région de Grenoble (Isère), faisant partie du mouvement, a indiqué à franceinfo la mise au point d’un outil en ligne pour "un référendum à l’échelle nationale". Chaque région aura droit à deux porte-paroles.
Comme Facebook est le réseau social le plus connu, André Lannée aurait donc décidé de créer des pages pour les 13 régions en Métropole, et une pour l’outre-mer, dont le nom suit le modèle : "GJ notre délégation nom de la région".
Les personnes rejoignant ce groupe ont le droit de déposer leur candidature pour être le porte-parole de leur région. Le vote sera ensuite effectué "sur invitation" par les internautes inscrits.
L’autoentrepreneur a par ailleurs expliqué que pour simplifier le système électoral, il préfèrerait "délocaliser" le vote. Pour arriver à un "seuil de légitimité", il espère atteindre les 30 000 - 40 000 voix avec la médiatisation.
Le quadragénaire a par ailleurs souligné que le but est que "les activistes virtuels et ceux qui sont sur le terrain, sur les ronds-points" soient en cohésion.
Si le dispositif fonctionne avec succès une fois prêt "d’ici une semaine, une semaine et demie", les 28 personnes élues traiteront les revendications et doléances par secteur. "Des membres neutres, comme des avocats indépendants, des universitaires" collaboreront ensuite avec eux pour traduire les requêtes "en langage technocratique".
En conclusion, le "Gilet jaune" a indiqué que cette crise n’a que deux issues possibles, soit "la démocratie et la discussion ", soit " le chaos et l’insurrection".
Alors que le processus n’a pas encore été lancé, l’initiative est déjà contestée. Priscillia Ludosky, l’une des figures des "Gilets jaunes" estime dans un communiqué publié mardi 4 décembre sur Facebook qu’il s’agit d’une organisation complexe.
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