Claude Paris/AP/SIPA
Durant la mobilisation des « Gilets jaunes » samedi 12 janvier, un avocat a été interpellé et placé en garde à vue pour "incitation à la rébellion" à Nancy.
Le procureur François Pérain a relaté que samedi 12 janvier, durant l’acte 9 du mouvement des « Gilets jaunes », 40 à 100 personnes ont manifesté dans le calme dans le centre-ville de Nancy. Venant de nulle part, « un individu extérieur au rassemblement criait aux manifestants qu’il était avocat et [les] incitait à rompre le cordon de sécurité des forces de l’ordre », a-t-il signifié, selon FranceInfo.
Et cet avocat a continué en appelant les manifestants à quitter les lieux en scandant que la manœuvre de la police qui vise à interdire la circulation sur la voie publique est illégale, a relaté le procureur.
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Interpellé pour « incitation à la rébellion », l’avocat s’est retrouvé cette fois-ci de l’autre côté. Il a nié avoir dit aux manifestants de rompre le dispositif de sécurité pendant sa garde à vue, a indiqué le parquet dimanche 13 janvier. Il a tout de même reconnu le fait d’avoir eu quelques conversations avec quelques « gilets jaunes » mais également avec certains policiers. Après son interpellation, le dossier a été transmis au parquet qui prendra la décision sur la suite à donner, en attendant, l’accusé a été libéré.
