Kamil Zihnioglu/AP/SIPA
Le samedi 23 février les Gilets Jaunes étaient à leur acte XV dans les rues de Paris.
Dans un document de Libération, l’une des manifestantes, Christine, 61 ans, martèle : "Macron démission, c’est la première chose. Il est fou dangereux, il faut qu’il parte. Ensuite, il faut sortir de l’Union européenne".
Pour elle, les manifestations servent à montrer "qu’on est là". Mais "il ne faut pas se limiter à ça. Si on veut se rencontrer et se parler, il faut une grève générale, et tout bloquer, pour mettre au point des ateliers constituants. On a démarré le mouvement sur une idée des Lumières : un peuple contre son roi. On doit réfléchir à ce qui viendra après". Un autre manifestant, Marc, ingénieur informatique à la retraite, évoque les initiatives de Commercy et Saint-Nazaire. Tous les deux se décrivent comme ex-insoumis, rebelles et Gilets Jaunes.
Dans la foule, certains scandent : "Emmanuel Macron, on vient te chercher chez toi !", "Paris, debout, soulève-toi", "Castaner, assassin", "les grenades, c’est nos impôts", lance un vieil homme au mégaphone.
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Au sujet de brûler une poubelle, le débat divise. "On est pacifistes", assurent ceux qui ne veulent pas de feux … "C’est qu’une poubelle, on s’en fout", réplique une femme avec un masque contre les gaz.
Toujours comme le rapporte le journaliste de Libération, vers 17 heures (heure française), le défilé arrive au Trocadéro. Des bouteilles volent, des lacrymogènes également, tandis qu’un opposant gabonais fait un discours sur le soutien de la France aux dictatures.
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