Le message des "gilets jaunes" à travers le mouvement du 17 Novembre a bien été transmis au gouvernement. Invité sur France2, le premier Ministre Edouard Philippe est revenu sur cette mobilisation.
Comme prévu, les "[gilets jaunes->https://www.linfo.re/tags/gilets-jaunes]" se sont rassemblés aux quatre coins de la France ce week end pour protester contre la hausse des prix du carburant et la baisse du pouvoir d’achat.
Lors de son passage sur le plateau de France2, dimanche soir, [Edouard Philippe->https://www.linfo.re/tags/edouard-phillipe] a affirmé avoir "entendu la colère", "l’idée que les pouvoirs publics ne répondaient plus, depuis longtemps, aux inquiétudes et au sentiment de déclassement", et même "peut-être d’abandon". Cependant, le gouvernement va "tenir le cap" fixé par le président de la République.
Le chef du gouvernement, indiquant avoir vu des agissements qui relèvent du désordre et même de la violence lors des manifestations, a par ailleurs ajouté que la France est certes "la liberté d’expression", mais "mais ce n’est pas l’anarchie". En veillant à ne "pas mettre tout le monde dans le même sac", il a souligné que certains manifestants auraient eu des comportements déplacés.
Edouard Philippe, comme le chef de l’Etat a confirmé que l’exécutif ne cèderait pas malgré les manifestations. Le locataire de Matignon a martelé qu’ils tiendront le cap fixé par Emmanuel Macron. Ce n’est quant ça s’agite qu’il faille absolument changer de ligne, martèle-t-il.
Le gouvernement assure avoir entendu le "ras-le-bol fiscal", et se dit sensible à toutes les revendications exprimées par les Français, mais il voudrait aussi mener le pays là où il doit l’être. Pour clôturer le sujet, Edouard Philippe a conclu que la fin du quinquennat jugera "si les engagements ont été tenus et s’ils ont produit des résultats".
(Source : Le Figaro)