A la suite de l’affaire d’un policier frappant des "Gilets jaunes", le préfet du Var a saisi l’IGPN.
Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre un officier de police Didier Andrieux, commandant divisionnaire, responsable par intérim de Toulon, frapper des "Gilets jaunes" samedi durant l’acte VIII à Var. Dans une première séquence, il donne des coups de poing au visage d’un homme plaqué au mur et un autre contre le capot d’une voiture, selon Le Figaro.
A la suite de cette affaire, l’officier Didier Andrieux a expliqué que le premier homme a été en possession d’un tesson et pour qu’il le lâche, il a donné un coup sur la main puis deux autres coups. Il a aussi mentionné que ce manifestant est un multirécidiviste qui n’a rien à voir avec les "gilets jaunes". Quant au second individu, le policier a assuré avoir interpellé un homme qui se rebellait et ayant le visage masqué avant d’être arrêté.
Dimanche, Bernard Marchal, procureur de la République à Toulon a expliqué ne pas ouvrir une procédure contre Didier Andrieux car il y avait un contexte insurrectionnel avant et après ces images. "Il était impossible d’interpeller quelqu’un sans violence, et le policier a agi proportionnellement à la menace. ", a-t-il justifié.
Le premier manifestant d’ailleurs est connu de la justice à cause des faits d’outrage et de viol, a-t-il argumenté.
Concernant le second homme, le procureur a assuré que le "Gilet jaune" venait de tenter de s’emparer d’une bouteille. Les deux hommes ont tous été placés en garde à vue et comparaîtra devant la justice de Toulon.
Face à cette affaire, le préfet du Var, Jean-Luc Videlaine, a choisi de consulter la police des polices et saisi ainsil’IGPN ou l’inspection générale de la Police nationale pour éclaircir cet incident.
" Dans le cadre de mes responsabilités administratives, j’ai saisi l’IGPN afin qu’une enquête permette de faire toute la lumière sur les suspicions de violences policières à Toulon", a-t-il écrit sur Twitter. Par ailleurs, sept personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue en marge des manifestations des "Gilets jaunes" samedi.