Après le rendez-vous raté entre des représentants des "Gilets Jaunes" et le Premier ministre Edouard Philippe vendredi, ils ont affirmé vouloir donner au gouvernement une solution pour sortir de cette crise frappant toute la France.
Le IIIe acte du mouvement des "Gilets jaunes" en France a particulièrement été violent, marqué par d’énormes incendies et dégâts matériels à Paris. Ce dimanche, des porte-paroles du mouvement a publié dans une tribune dans Le Journal Du Dimanche. Ils veulent un rendez-vous avec Edouard Philippe pour pouvoir offrir au gouvernement une porte de sortie à cette crise.
"Nous lançons un appel à tous les citoyens souhaitant participer au mouvement engagé, d’en devenir les référents locaux et départementaux ; loin de toute radicalisation et en accord avec les 80% de Français qui nous soutiennent, construisons un projet viable et crédible dans l’intérêt de tous", est-il écrit en précisant que personne n’a le monopole de l’expression ni la représentation des "Gilets Jaunes".
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Les porte-paroles des "Gilets Jaunes" ont toutefois condamné les violences qui ont été perpétrées samedi à Paris. Selon eux, le gouvernement ne devrait pas répondre ces colères par l’orgueil d’une politique sans issue.
Dans la foulée, ils ont listé leurs revendications. On y voit notamment une conférence sociale nationale, des référendums réguliers sur les grandes orientations sociales et sociétales du pays, des états généraux de la fiscalité, ou encore le gel de la hausse des taxes sur les carburants, etc.
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