La police a procédé, samedi, à une centaine d’interpellations et de mises en garde à vue à la suite des violences survenues sur les Champs-Elysées en marge du rassemblement des gilets jaunes.
Après les grosses tensions entre les gilets jaunes et la police, samedi, sur les Champs-Elysées, une centaine d’interpellations ont eu lieu. Parmi les 103 personnes, ayant fait l’objet d’interpellation, 101 d’entre elles ont été placées en garde à vue.
La majorité des mis en cause sont poursuivis pour avoir jeté des projectiles contre les policiers présents sur place. Selon Le Parisien qui cite une source officielle, les interpellés sont "majoritairement des hommes, plutôt jeunes, installés en province et sans antécédent judiciaire".
A l’issue de ces heurts, samedi à Paris, 24 blessés dont 5 parmi les policiers sont à déplorer. Durant la dispersion du rassemblement, au niveau de l’avenue Hoche, un des policiers a été grièvement blessé à l’œil. Un jeune homme de 27 ans, suspecté d’être l’auteur des jets d’écrous, a été interpellé. Il a ensuite été placé en garde à vue pour "violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une infirmité permanente ou une mutilation à l’occasion d’une manifestation". De tel délit est passible de 15 ans de réclusion.
De son côté, Christophe Castaner ministre de l’Intérieur, a déclaré que les premiers responsables du déclenchement des violences sur les Champs-Elysées seraient des membres de l’ultra droite.