KONRAD K./SIPA
Les dispositifs pris par les forces de l’ordre ont empêché les "Gilets Jaunes" de se mobiliser à Paris, déplorent les manifestants.
Les manifestants se revendiquant du mouvement des "[Gilets Jaunes->https://www.linfo.re/tags/gilets-jaunes]", se sont donné rendez-vous pour l’acte 45, ce samedi 21 septembre. Pourtant, la confusion a totalement régné à Paris, comme le rapporte Le Figaro. Les forces de l’ordre ont utilisé des grenades lacrymogènes et procédé à des charges, fouilles et interpellations avant midi, aux alentours de la gare Saint-Lazare et de la place de la Madeleine. Autrement dit, ces dispositifs ont été pris bien avant que les premiers manifestants ont tenté de se regrouper.
Par ailleurs, une centaine de personnes ont également été dispersées sur les Champs-Élysées, car cette zone a été interdite par les autorités, selon le communiqué de la préfecture de police.
Cette gestion de la rue a été très mal perçue par les manifestants.
"Nous sommes traités comme des criminels", s’énerve une militante écologiste, auprès de l’AFP, face à de nombreux contrôles.
Pareillement, puisqu’elle n’a pas réussi à rejoindre la manifestation, l’historienne Mathilde Larrere s’agaçait sur Twitter. "Je voulais juste... manifester... c’est un droit", a-t-elle déploré.
De son côté, l’’association Attac France’ a raconté, elle aussi, sur son compte [Twitter->https://www.linfo.re/tags/twitter] l’impossibilité de "rejoindre la convergence" place de la Madeleine. Les représentants d’associations ont été empêchés d’avancer, repoussés puis "raccompagnés", a-t-elle dénoncé en ajoutant qu’ils se sont finalement mêlés à une manifestation "sauvage".
A lire aussi : [Gilets jaunes à Paris : 65 arrestations à midi->https://www.linfo.re/france/societe/gilets-jaunes-a-paris-65-arrestations-a-midi]