Les professionnels de la nuit tirent la sonnette d’alarme, car la consommation du GHB gagne de plus en plus de terrain ces derniers temps.
Les consommateurs du GHB, appelé aussi "drogue du violeur", se multiplient selon les professionnels de la nuit qui s’inquiètent de la situation. Ces derniers via le CAN (Collectif Action Nuit), ont décidé d’adresser un courrier aux ministres de la Santé et de l’Intérieur. Ils souhaitent notamment alerter le gouvernement sur ‘la recrudescence du GHB dans les milieux festifs’ au cours de ces derniers mois.
Un addictologue pour l’association Aides, Fred Bladou, a indiqué qu’"on voit de plus en plus de jeunes dans les milieux festifs qui méconnaissent les effets et qui font n’importe quoi". L’association de prévention des drogues, Techno +, a expliqué que les effets du GHB et ceux de l’alcool sont proches : "euphorie, désinhibition, chaleur émotive, un sentiment de relaxation et une hyper sensualité".
Selon les lanceurs d’alerte au GHB, plusieurs dizaines de comas et d’overdoses, chez des jeunes, ont été enregistrés ces derniers mois dans des grandes villes. Des cas ont été constatés à Paris, à Lyon, Bordeaux et Montpellier, plusieurs jeunes en sont morts. "Il y a urgence, il faut agir", prévient Frantz Steinbach, du Collectif Action Nuit.
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Source : europe1.fr