Philemon Henry/SIPA
Le ministre de l’Intérieur a surpris plus d’un avec son inventaire des mineurs radicalisés en France. Il a également parlé du bilan des actions du gouvernement, en ce qui concerne les fichés S.
Invité sur le plateau de BFMTV le jeudi 19 octobre, Gérald Darmanin a parlé des mineurs radicalisés en France. Le ministre de l’Intérieur a avancé le chiffre de 1 000 fichés S « pour islamisme », dans cette frange de la population. Il précise davantage en parlant d’enfants « de 11-12-13 ans qui s’échangent des photos de décapitation, qui consultent de la propagande de Daesh ». Interrogé sur la raison de cette tendance inquiétante, le locataire de Beauvau n’a pas hésité à désigner les coupables : « Ce n’est pas la faute de la police, on peut aussi se dire que c’est un peu la faute des parents ».
En parlant des mineurs radicalisés, le ministre de l’Intérieur est revenu sur la menace terroriste en Europe. Il a notamment reconnu un pic, depuis la nouvelle crise au Proche-Orient. Pour autant, il a parlé d’une menace « non caractérisée » dans l’Hexagone. Dans la foulée, le ministre a également avancé le bilan de 450 étrangers fichés S et expulsés depuis octobre 2020, date de l’assassinat de Samuel Paty. Il a aussi évoqué l’interpellation de 250 personnes susceptibles de se radicaliser, depuis l’attentat d’Arras.
