En octobre, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué que la France souhaitait expulser 231 étrangers en situation irrégulière, et suivis pour radicalisation.
Invité sur France Info vendredi 13 novembre, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a parlé des personnes radicalisées en France. Selon ses dires, un total de 48 étrangers en situation irrégulière, et soupçonnés de radicalisation ont été expulsés depuis le 1er juillet. En octobre, il a affirmé que l’hexagone souhaitait expulser 231 étrangers en situation irrégulière suivis pour radicalisation, rappelle le journal Le Figaro.
Le ministre a également signifié qu’à part ces 48 exclusions, la moitié de ces 231 personnes sont désormais hors d’état de nuire. Effectivement, dans l’attente de leur expulsion, 50 d’entre elles se retrouvent actuellement en centre de rétention administrative et 43 autres, assignées à résidence, selon son entourage. "Il y a encore plus d’une centaine d’étrangers en situation irrégulière que nous soupçonnons de radicalisation sur le territoire national", a poursuivi G. Darmanin.
Lors de son entretien, le locataire de Beauvau, a annoncé effectuer des déplacements successifs au Maroc, en Tunisie, en Algérie ou encore jeudi en Russie. Au cours de ces visites qui ont déjà "donné un certain nombre de résultats", il a présenté une liste de personnes à expulser aux autorités. Le ministre a ainsi dit espérer que ces déplacements dans ces pays les plus représentés parmi les étrangers radicalisés en situation irrégulière en France, vont faire accélérer les expulsions.
Depuis le début du quinquennat, plus de 450 étrangers en situation irrégulière, inscrits au FSPRT (fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste), ont été expulsés de France, selon le ministre.
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