Chaque nouveau mois apporte son lot de changements, et février 2024 n’échappe pas à la règle. Tour d’horizon sur tout ce qui change dans le quotidien des Français au cours de ce mois.
Comme à chaque premier du mois, faisons le point sur les principaux changements qui attendent les Français.
Alors que plus de dix millions de foyers en France utilisent le gaz, les tarifs tendraient vers la baisse à partir de ce jeudi. D’après la grille tarifaire de la Commission de régulation de l’énergie, les coûts moyens pour un ménage utilisant le gaz pour l’eau chaude et la cuisson devraient diminuer à 0,12144 € par kWh en février (contre 0,13244 € en janvier). Les foyers qui se chauffent au gaz devraient voir leurs dépenses moyennes réduites à 0,09851 € par kWh (contre 0,10950 € en janvier).
Comme annoncé par le ministre de l’Économie le 21 janvier, la facture de l’électricité augmenterait de moins de 10 % dès ce jeudi. La hausse sera de 9,8 % pur les tarifs heures pleines/heures creuses et de 8,6 % sur les tarifs de base. En février, 9,3 millions de Français pour le tarif réglementé et 10,6 millions pour le tarif de base verront leur facture augmenter, précisent nos confrères du journal Le Parisien.
Après une hausse de 4,75 % en 2023, les tarifs des péages des autoroutes françaises vont augmenter de 3 % en moyenne en février. Le prix du ticket de péage va s’alourdir de 2,71 % pour les sociétés concessionnaires du groupe Vinci (ASF, Cofiroute et Escota), de 2,79 % pour Sanef, de 3,02 % pour APRR et 3,04 % pour AREA (groupe Eiffage) et de 3,08 % pour SAPN. Chaque année, la hausse des tarifs est habituellement appliquée le 1er février.
À compter de jeudi, la rémunération du Livret d’épargne populaire (LEP) va baisser de 6 à 5 %. Le taux "aurait dû baisser à 4,4 % au 1er février", selon Bruno Le Maire, mais il aurait "décidé, avec le gouverneur de la Banque de France, d’un coup de pouce en fixant la rémunération à 5 %". Le ministre estime que "c’est un taux exceptionnel sur le marché de l’épargne et c’est largement plus que l’inflation qui est à 3,7 %".
Dorénavant, le montant net social, affiché sur tous les bulletins de paie depuis janvier et sur les relevés de prestations courant 2024, est le montant de référence à déclarer à la caisse d’Allocations familiales pour le calcul d’aides sociales comme la prime d’activité et le revenu de solidarité active. La formule de calcul de la prime d’activité (en moyenne de 187 € par mois en 2023), et les montants du RSA (607,75 € par mois, 911,63 € pour un couple sans enfant et 1 276,29 € pour un couple avec deux enfants) ne changent pas.
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