Créer une « Mission exigence des savoirs », telle est en substance la teneur du discours tenu par le ministre de l’Éducation nationale, pour marquer la Journée mondiale des enseignants. Gabriel Attal a détaillé son plan et sa stratégie devant une parterre d’enseignants et d’élèves.
Jeudi 5 octobre, Gabriel Attal a annoncé la création d’une « Mission exigence des savoirs », sur l’esplanade de la Bibliothèque nationale François Mitterrand. Il prône ainsi la création d’une commission chargée d’analyser « les programmes, leurs contenus et leur organisation ». L’idée étant de les réviser, les adapter et en cas de besoin les changer, avec comme objectif premier d’« élever le niveau de notre école ». Dans un premier temps, le ministre propose de mettre en place des groupes de niveaux au collège sur deux matières, à savoir le français et les mathématiques. Une option qui est jugée plus porteuse que l’enseignement « par classe ».
Selon Gabriel Attal, cette « Mission exigence des savoirs » impliquera de hauts fonctionnaires de l’Éducation nationale, mais aussi des professeurs, des recteurs et des inspecteurs. Ces derniers s’attèleront à faire « un nombre très important d’auditions », en vue d’un premier rapport début décembre 2023. Le ministre envisage d’ailleurs de mettre en œuvre les résultats « dès la prochaine rentrée », c’est-à-dire en septembre 2024. Dans ses colonnes, Le Figaro rappelle que fin août, il affirmait déjà vouloir mettre l’accent sur les savoir fondamentaux, en prônant entre autres deux heures de lecture quotidienne au CP.