Le jeudi 19 octobre sur BFMTV, Gérald Darmanin a dit qu’il allait retirer ses propos accusant Karim Benzema d’être "en lien notoire avec les Frères musulmans" s’il "tweetait" pour "pleurer également" l’assassinat de Dominique Bernard, professeur à Arras tué par un jeune radicalisé.
Lors de son intervention sur CNews lundi soir, Gérald Darmanin a accusé le sportif d’avoir des liens avec les Frères musulmans, un groupe islamiste radical originaire d’Égypte. Cette déclaration a fait suite à un message posté par le Ballon d’Or 2022 sur X, dans lequel adresse "toutes (ses) prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes, ni enfants". Par la suite, l’avocat du footballeur a déclaré son intention de porter plainte à l’encontre du ministre. Jeudi sur BFMTV, le locataire de la place Beauvau a assuré qu’il rétracterait ses mots si Karim Benzema "tweetait" pour "pleurer également" l’assassinat de Dominique Bernard, professeur de tué par un jeune homme radicalisé, à Arras.
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Le ministre de l’Intérieur n’a offert de preuves concrètes pour soutenir ses allégations à l’encontre du footballeur français de renom. Cependant, il a mis en avant ses inquiétudes concernant ce qu’il perçoit comme une menace liée à l’extrémisme islamique et l’influence des ’Frères musulmans’. "Ne pas voir cela, c’est montrer aux Français que vous êtes naïfs. Arrêtons d’être naïfs !", a-t-il lancé. "Si M. Benzema veut montrer sa bonne foi, qu’il est capable dans quelques minutes de montrer devant 20 millions de personnes qui le suivent (sur X, anciennement Twitter), qu’il pleure également la mort de ce professeur, je retirerai mes propos", a dit Mr Darmanin qui estime que le footballeur "tweete de manière sélective".
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