La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé sa volonté de maintenir l’enquête sur l’islamo-gauchisme à l’université malgré les critiques.
Frédérique Vidal a récemment demandé au CNRS une enquête sur le phénomène d’islamo-gauchisme dans les universités. Une sollicitation qui a provoqué la polémique, et la ministre a fait l’objet de virulentes critiques. Outre le CNRS, Jean-Luc Mélenchon a également dénoncé cette demande. Par ailleurs, une tribune de 600 universitaires qui réclament sa démission. "Si j’avais présenté ma démission à chaque fois...", a répliqué la ministre.
Au micro de la chaîne RTL, la ministre a répondu aux différentes critiques, lancées à son encontre.
"Je me suis exprimée longuement sur ce sujet. La société est traversée par des radicalités. C’est important de le savoir et c’est important que la recherche retrouve sa place", a-t-elle précisé. Selon ses dires, elle demande, comme elle en a des dizaines par an, à avoir un état des lieux de la recherche sur ces différentes radicalités dans les universités. "Et c’est ce que j’attends, et il n’y a pas lieu de faire de polémique", a-t-elle réitéré.
La chaîne note que Frédérique Vidal a désormais, préféré le terme d’"état des lieux" plutôt que d’"enquête". "Des enquêtes, il y en a en permanence. Cela s’appelle une enquête au sens sociologique du terme : un état des lieux", a-t-elle expliqué.
La ministre a également indiqué que la question n’est pas de mettre de la politique à ce sujet, mais la question est de remettre de la rationalité. Elle a, par ailleurs, déploré que la polémique a monopolisé l’actualité au détriment de la détresse des étudiants. "C’est le rôle d’une polémique de parasiter les messages", a-t-elle conclu.
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