La ministre du Travail, Muriel Pénicaud a mis en garde les entreprises contre les fraudes au chômage partiel qui impliqueront des sanctions.
Sur un ton ferme, Muriel Pénicaud a promis de lourdes sanctions administratives, financières et pénales. La ministre du Travail a annoncé qu’il y aura plus de 50 000 contrôles d’entreprise d’ici fin août. "Quand on fraude au chômage partiel, c’est du travail illégal", a précisé la ministre qui insiste sur le fait qu’il y aura des sanctions si c’est de la fraude. Les chiffres publiés fin avril ont révélé l’existence de 8,6 millions Français au chômage partiel. La ministre a cité le cas de certaines personnes qui étaient en télétravail à temps plein et qui en même temps étaient au chômage partiel. "Vous pouvez encore déclarer que c’était une erreur et que vous vous êtes trompés. Mais dans quelques semaines les sanctions vont tomber.", a-t-elle adressé aux entreprises en les appelant à être raisonnable.
Une réunion de travail sur la situation de l’emploi en France et en Europe est prévue mardi 9 juin. Elle verra la participation des numéros un des syndicats et du patronat qui seront les invités de Muriel Pénicaud. Des réunions bilatérales se tiendront également entre le ministère et chaque syndicat tout au long de la semaine. L’arrêt du chômage partiel sera au centre des discussions. La ministre du Travail a alors annoncé la mise en place d’un dispositif d’activité partielle qui devrait durer un ou deux ans.
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