En marge de la Journée internationale des enfants disparus ce 25 mai, le ’116 000 Enfants disparus’, numéro d’urgence géré par la fondation Droit d’Enfance, diffuse un rapport sur les disparitions de mineurs en France.
En 2022 en France, le ministère de l’Intérieur indique que 43 202 disparitions de mineurs ont été signalées aux autorités. Un chiffre qui représente un enfant disparu toutes les 12 minutes, sachant que 37,9 % des signalements concernent des enfants de moins de 15 ans.
Comme le rapporte Le Point, 95 % des disparitions signalées sont des fugues. Ce sont surtout des garçons de plus de 15 ans qui prennent la poudre d’escampette. La majorité quitte leur domicile à cause de conflits avec leurs parents. Par ailleurs, 14% de ces fuyards sont des mineurs placés par l’Aide sociale à l’enfance.
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Alors que la portée des fugues est "souvent minimisée" par rapport aux disparitions dites ’inquiétantes’, elles "représentent pourtant un véritable espace de mise en danger pour l’enfant". L’exploitation sexuelle est soupçonnée ou avérée dans un tiers des dossiers de fugues des jeunes filles. Les cas de prostitution de mineures augmentent aussi.
Par définition, toute disparition d’enfant est ’inquiétante’, mais cette catégorie n’en comprend que certaines, quant à des mineurs ou de jeunes adultes jugés fragiles et en danger. Les disparitions des moins de 13 ans ou de mineurs handicapés sont par exemple qualifiées de particulièrement préoccupantes, donnant lieu à des recherches spécifiques. Et 56% des cas de ’disparitions inquiétantes’ concernent des jeunes filles.
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