D’après une étude du Conseil national du bruit et de l’Agence de la transition écologique (Ademe), le coût social du bruit s’élève chaque année à 155,7 milliards d’euros.
Une étude publiée, ce jeudi 22 juillet, par l’Agence de la transition écologique (Ademe) et le Conseil national du bruit a révélé que le bruit coûte 155,7 milliards d’euros par an à la France. Le trafic routier présente 68,4 % des dépenses globales attribuées aux nuisances sonores. "C’est énorme, mais ça doit surtout nous faire prendre conscience que le bruit, la pollution sonore est un véritable enjeu de santé publique, parce que c’est bien cela que nous avons chiffré", a souligné Laurianne Rossi, présidente du Conseil national du bruit.
La députée LREM dans les Hauts-de-Seine a affirmé qu’en 2016, le coût social du bruit s’élevait à 57 milliards. L’élue a également souligné que de plus en plus de Français sont actuellement exposés au bruit.
Le bruit des transports coûte le plus cher à la France, soit 106,4 milliards d’euros par an. À lui seul, le trafic routier représente la moitié des dépenses totales. Il y a ensuite les nuisances de voisinage (26,3 milliards d’euros) et enfin les nuisances sonores des environnements de travail (21 milliards d’euros).
Laurianne Rossi propose de réduire le bruit à la source plutôt que de s’engager dans des actions très coûteuses. Elle a aussi reconnu le bruit provoqué par les deux-roues et motos. Dans la loi, la députée a intégré plusieurs dispositions, dont des radars sonores qui sont en cours d’expérimentation dans plusieurs villes.
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