Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) constate que les pluies entre le 1er et le 31 mars "n’ont pas été suffisantes pour engendrer une amélioration suffisante" de l’état des nappes dont 80% étaient dégradées.
Les précipitations de mars étaient insuffisantes pour recharger les nappes phréatiques en France, dont 75% sont à des niveaux modérément bas, voire très bas. De ce fait, le risque de sécheresse estivale est "avéré" pour certaines régions, a indiqué l’organisme public pendant une conférence de presse. Ce constat est rapporté par Le Parisien et d’autres médias franciliens.
Après l’hiver en métropole, période où les nappes devraient se recharger avant la reprise de la croissance de la végétation, "l’ensemble des nappes affiche des niveaux sous les normales et 75% affichent des niveaux bas à très bas", déplore le BRGM. Le Bureau de recherches géologiques et minières souligne ensuite que plusieurs secteurs "présentent un risque avéré de sécheresse durant la période estivale".
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D’après le BRGM, une cinquantaine de départements en Hexagone, notamment dans le nord, le centre et le sud-est du pays font face à un risque "très fort" de sécheresse. Cette situation présage "un printemps et d’un été probablement tendus", et avec une absence de pluies "très excédentaires" dans les prochaines semaines. Cela devrait se traduire notamment par des arrêtés de restriction d’eau.
En mars, la France a connu un excédent de précipitations de 40% au niveau national par rapport aux normales, a indiqué Météo-France. De ce fait, seules les nappes de la Bretagne à la Nouvelle-Aquitaine ont pu avoir des "épisodes conséquents de recharge".
Le jeudi 13 avril, le site ministériel Propluvia qui regroupe les arrêtés de restriction d’eau soulignait que 41 départements sont concernés au moins par un niveau de "vigilance sécheresse". Parmi ces départements, 15 sont concernés par des arrêtés de restriction d’eau, sachant qu’une grande partie des Bouches-du-Rhône est en alerte "crise".
Ceux qui sont en "alerte renforcée" sont notamment l’Oise, les Yvelines, une partie de l’Ain et les Pyrénées-Orientales, rapporte RTL. Et une dizaine de départements sont en "alerte" : une partie de l’Oise, la Haute-Saône, une zone de la Vienne, une petite partie de l’Ardèche, le nord du Gard, une petite zone de l’Isère, la moitié ouest de l’Hérault, le Var, deux zones des Alpes-de-Haute-Provence, le Vaucluse et les Alpes-Maritimes.
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