Le gouvernement a pris sa décision sur le montant que devront payer les opérateurs pour pouvoir utilisé la 5G.
La secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Économie et des finances, Agnès Pannier-Runacher, s’est exprimée dans Les Echos, dimanche 24 novembre. Le prix de réserve pour l’attribution des fréquences 5G a été fixé à 2,17 milliards d’euros. Elle estime que cette somme est "raisonnable".
Dans un premier temps, les opérateurs paieront 350 millions d’euros pour acquérir un bloc de fréquence d’une taille de 50 mégahertz (MHz), ce qui équivaut à une rentrée de 1,4 milliard pour l’Etat. Ensuite, ils devront se disputer les 110 MHz de spectre restants avec des enchères sur des blocs de 10 MHz, dont chacun sera mis en vente à un prix de départ de 70 millions d’euros, détaille Le Monde.
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Cette annonce du gouvernement déçoit. Arthur Dreyfuss, président de la Fédération française des télécoms (FFT), estime notamment que cette décision "n’est pas cohérente avec ce qui a été avancée ces derniers mois par le gouvernement".
"Nous investissons déjà sur la 4G et sur la fibre 10 milliards d’euros par an, ce qui fait des opérateurs les moteurs et les financeurs des plus grands chantiers d’infrastructures du pays alors que nous subissons les prix d’abonnement les plus bas d’Europe et la fiscalité la plus confiscatoire", insiste-t-il.
Qui plus est, la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher avait affirmé que le prix serait "plus proche de 1,5 milliard que de 3 milliards d’euros". Les opérateurs espéraient que le tarif n’allait pas dépasser les 2 milliards d’euros.
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