A la fin du mois de septembre, la dette publique de la France s’est établie à 100,4 % du produit intérieur brut (PIB), soit en hausse de 39,6 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent.
Fin septembre, la dette publique française est à nouveau en hausse de 0,9 point. Elle a dépassé le seuil des 100 % du PIB, soit 2 415 milliards d’euros, a indiqué ce vendredi 20 décembre l’INSEE. En 2017, cette dette avait déjà dépassé deux fois le PIB avec l’intégration de la dette de la SNCF. Au premier trimestre, elle a atteint 100,7 % et 100,9 % au deuxième trimestre.
Cette augmentation provient de la dette négociable à long terme et à court terme. Cette progression de l’endettement de la France s’accompagne d’une importante hausse de la trésorerie (22 milliards d’euros).
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D’abord, la contribution des divers organismes d’administration centrale (Odac) à la dette a augmenté de 0,5 milliard, rapporte Le Figaro. L’INSEE a précisé qu’elle est en lien avec l’endettement de l’établissement public de coopération scientifique Campus Condorcet, mais aussi de SNCF Réseau.
Ensuite, la contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette a diminué de 0,7 milliard, provoquant le désendettement des régions et des départements. Toutefois, la région Île-de-France Mobilités s’endette toujours de 100 millions d’euros.
Enfin, la contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette a également baissé de 1,7 milliard, en raison de la Cades qui a réduit de 3 milliards d’euros son endettement. Cependant, l’Acoss, la Cnaf et l’Unedic ont augmenté leur endettement.
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