Pas moins de 22 décès et 10 000 cas d’intoxication aux champignons ont été recensés en France en sept ans, entre 2010 et 2017.
Des chiffres officiels, rendus publics, mardi 10 décembre, ont révélé qu’entre 2010 et 2017, 22 personnes ont été tuées en France à cause d’intoxication aux champignons.
Selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’agence sanitaire Santé, 10 625 cas d’intoxication ont aussi été recensés durant cette période. Parmi ces cas d’intoxication aux champignons, 239 sont déclarés "graves". Parmi ces 22 victimes, il y avait 10 hommes et de 12 femmes, âgés de 38 à 88 ans, rapporte Le Figaro.
Pour les 15 cas de décès en lien avec cette intoxication, les victimes ont souffert d’un syndrome phalloïdien dont les symptômes apparaissent 6 à 24 heures après l’ingestion. Les personnes intoxiquées souffrent des crises de vomissements et de diarrhées, ainsi que des douleurs au ventre. Le poison se met ensuite à attaquer le foie et les reins.
Pour les 11 cas mortels, les victimes ont ingurgité de "l’amanite phalloïde", une espèce de champignons très vénéneuse. Les 7 autres cas mortels, quant à eux, ont été causés par un autre type de syndrome, appelé "sudorien". Les symptômes de ce champignon très dangereux se déclarent très vite, soit 15 minutes à 2 heures après l’ingestion.
Selon les explications du BEH, ces intoxications aux champignons se manifestent à travers de nombreux facteurs, dont la "confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique", ou la "consommation de champignons comestibles en mauvais état". Un "défaut de cuisson d’espèces secrétant des toxines", ou encore une "quantité trop importante consommée" peuvent empoisonner les consommateurs.
>>> Voir notre dossier sur les champignons.