France : des dizaines d’Indiens en transit illégal dans l’aéroport de Roissy

LINFO.RE – créé le 4.05.2021 à 11h08 – La rédaction

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Un terminal a été aménagé dans l’aéroport de Roissy pour accueillir plusieurs dizaines d’Indiens en transit illégal en France.

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Zone d’attente aéroportuaire surpeuplée

De nombreux Indiens sont en transit illégal sur le territoire français, rapporte Europe 1. Jusqu’ici, ils étaient encadrés dans une grande zone d’attente aéroportuaire avec les étrangers qui ne sont pas autorisés à entrer en France. Mais cet endroit est surpeuplé, et les autorités craignent l’apparition d’un cluster de contamination à la Covid-19.
De ce fait, un terminal de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle a été aménagé pour accueillir ces Indiens. Cette information a été confirmée par des sources aéroportuaires qui ont indiqué que la décision a été prise pour faire baisser le nombre de personnes maintenues dans la zone d’attente de l’aéroport.

Un endroit aménagé

Fin juin, la Croix-Rouge et l’Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers) ont retiré leurs salariés de la plus grande zone d’attente aéroportuaire de France.
Les autorités, avec le soutien logistique d’Aéroports de Paris (ADP), ont installé, vendredi dernier, une annexe temporaire à la zone d’attente pour personnes en instance (Zapi) dans le Terminal 2A de l’aéroport, selon le journal Le Parisien.
"Nous avons mis à disposition des lits de camp dans un terminal fermé depuis l’été et permis un accès aux sanitaires", a indiqué l’ADP en précisant à la presse française, que 80 à 90 personnes en transit avec des problèmes administratifs de visa s’y trouvent actuellement.

Refus de subir des tests PCR

Selon cette source, les ressortissants indiens, installés dans l’annexe temporaire sont en grande majorité des hommes. Ils ont tous refusé de subir des tests, "mais certains sont arrivés avec des PCR négatifs et sont là depuis 17 jours". La plupart de ces étrangers sont en transit entre Moscou et Mexico en espérant immigrer en Amérique du Nord. Pourtant, ils ne disposent pas de visa et doivent, ainsi, retourner à Moscou, note Europe 1.