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Dix enfants de djihadistes français ont été rapatriés, dans la nuit du samedi au dimanche. Pour cette fois, ce ne sont pas tous des orphelins.
Le week-end dernier, dix enfants de djihadistes français ont été rapatriés des camps du nord-est de la Syrie. Ce n’est pas la première fois que les autorités françaises ont effectué des rapatriements de mineurs. En février, 17 enfants ont été ramenés de l’Irak ou de la Syrie. Seulement, pour cette fois, il n’y avait pas que des orphelins, relate RTL.
Effectivement, la plupart de ces enfants ont encore leurs mères qui ont accepté leur départ. Ces dernières ont donné leur accord à la délégation française qui est venue les chercher.
La chaîne informe qu’ils ont été exfiltrés dimanche 21 juin d’un des camps des djihadistes. L’intérêt de plusieurs d’entre eux est défendu par Marie Dosé, avocate pénaliste au barreau de Paris.
"Ce sont des enfants fragilisés, physiquement et psychologiquement. Ils ont vécu, ont vu et ont subi trop de choses", a expliqué l’avocate. Elle a également confié qu’à un moment donné, leurs mères se sentent acculées à les faire retourner en France sans elles. "On est en train d’acculer les mères à se séparer de leurs enfants et on rajoute du traumatisme au traumatisme", a déploré l’avocate.
La chaîne RTL rapporte que d’autres enfants devaient faire partie du rapatriement, mais les mères n’ont pas réussi à les laisser partir, au dernier moment. Alors Maître Marie Dosé demande de rapatrier tous les enfants et de leurs mères.
Cependant, jusqu’ici, la doctrine du gouvernement reste la même et elle n’autorise que le rapatriement des mineurs vulnérables. Actuellement, ils sont encore plus de 250 qui se trouvent dans des camps du nord-est de la Syrie.
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