Les forces de l’ordre ont enregistré 254 amendes depuis la mise en vigueur de la loi contre les violences sexuelles et sexistes début août. Les verbalisations ont été plus importantes à Lille et Paris.
Sifflements, proposition sexuelle, propos graveleux, suivre quelqu’un de manière insistante dans un espace public ou encore remarque dégradante sur le physique ou la tenue vestimentaire sont passibles d’amendes depuis début août. Depuis, les policiers et les gendarmes ont dressé 254 contraventions sur l’ensemble du territoire national, relate la chaîne RTL. Toutefois, deux agglomérations se sont démarquées en raison du nombre élevé des verbalisations, à savoir Lille et Paris.
L’outrage sexiste ou sexuel est différent du harcèlement, car il n’implique pas la répétition des faits. Il se concrétise par un seul geste ou mot. Selon certaines personnes, il est difficile d’imaginer un homme insulter une femme devant des agents de police. Toutefois, ces derniers peuvent toujours verbaliser sur la base de témoignages de passants dans la rue ou des images de vidéosurveillance. En cas d’infraction, une contravention à hauteur de 90 euros est dressée. Mais avec une récidive, cela peut aller jusqu’à 1 500 euros.
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