Jacques Witt/SIPA
Après l’assassinat de six humanitaires Français au Niger le 9 août dernier, une enquête, confiée aux juges antiterroristes, a été ouverte en France.
Le 9 août, six humanitaires Français, deux hommes et quatre femmes, ont été assassinés au Niger avec leur chauffeur et leur guide nigériens. La France a ouvert une enquête pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste". Selon le parquet national antiterroriste (Pnat), des juges antiterroristes seront chargés de cette investigation.
Des hommes lourdement armés les ont attaqués alors que les jeunes humanitaires visitaient la réserve de girafes de Kouré, à 60 km au sud-est de la capitale Niamey. Le 14 août dernier, les dépouilles des victimes ont été rapatriées en France. Une source judiciaire parle d’une attaque préméditée et préparée visant "certainement des Occidentaux", rapporte Franceinfo, confirmant une information de BFMTV.
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Le ministre nigérien de l’Intérieur, Alkache Alhada, a annoncé l’interpellation d’un suspect, le 19 août dernier. "Nous sommes actuellement sur des pistes sérieuses, des pistes qui peuvent nous conduire aux auteurs de ces actes (...)", a-t-il précisé.
Après cette attaque meurtrière, le ministère français des Affaires étrangères a placé l’ensemble du Niger, sauf la capitale, en zone rouge. Pour sa part, l’ONG Acted a pris la décision de suspendre ses activités au Niger. Cette organisation venait en aide aux populations déplacées.
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