À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, trois incendies ont éclaté aux abords des voies des lignes à grande vitesse Atlantique, Nord et Est. Ces événements ont entraîné d’importantes perturbations et retards sur le réseau ferroviaire.
Depuis ce matin, le trafic est fortement perturbé, surtout à la gare Montparnasse à Paris, où la situation est particulièrement chaotique. La SNCF accuse une "attaque massive pour paralyser le réseau" et conseille aux voyageurs de reporter leurs déplacements ou de ne pas se rendre en gare, en offrant des échanges ou remboursements sans frais.
Les incendies, selon la SNCF, ont été déclenchés volontairement pour endommager les installations. Les équipes de la SNCF sont déjà sur place pour évaluer les dégâts et commencer les réparations. Les circulations TGV sur les axes Atlantique, Nord et Est sont gravement affectées, avec des détournements et de nombreuses suppressions de trains attendues. La situation pourrait perdurer tout le week-end, avec une reprise normale du trafic envisagée pour lundi. En revanche, la ligne Sud-Est reste opérationnelle, ayant échappé à toute malveillance.
Les perturbations se ressentent particulièrement à la gare Montparnasse, où un incendie près de Courtalain, en Eure-et-Loir, a endommagé les installations de signalisation. Les voyageurs doivent s’attendre à des retards de 30 minutes à 1h10, selon les informations fournies par SNCF Connect. Le préfet de police de Paris a renforcé les équipes de sécurité dans les gares pour gérer l’afflux de voyageurs.
Dans le Nord, un incendie à Arras perturbe le trafic depuis 5h15, avec des retards pouvant atteindre 1h30. À l’Est, l’incendie près de Pagny-sur-Moselle a également causé des interruptions et des retards de jusqu’à 45 minutes. Un passager du train Strasbourg-Lille, contacté par Le Figaro, témoigne d’un détournement de son train vers Paris.
Le ministre des Transports, Patrice Vergriete, a dénoncé ces "actes de malveillance coordonnés" qui vont compromettre les départs en vacances de nombreux Français. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a également condamné ces actes de sabotage, les qualifiant de "consternants" et nuisibles aux Jeux Olympiques et à la France.