L’association L214 a dévoilé une nouvelle enquête réalisée en Dordogne au Domaine de la Peyrouse. Les images montrent des milliers de canetons jetés vivants dans les poubelles du couvoir.
L’enquête menée par L214 a eu lieu en octobre et novembre 2019. Elle a été réalisée au sein du Domaine de la Peyrouse, en Dordogne. Récompensé par une médaille d’or au concours général Agricole 2019, le producteur de foie gras sert également de centre de formation. D’ailleurs, le domaine est rattaché au Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole (LEGTA) de Coulounieix-Chamiers.
Dans les images, la première étape est de trier les canetons selon leur sexe. En effet, seuls les mâles sont conservés, puisque le foie des femelles est considéré comme trop petit. Ensuite, il y a l’épointage où les oiseaux sont bloqués à la chaîne sur un carrousel pour leur brûler une partie du bec. Cette mutilation sert à éviter qu’ils s’agressent dans les élevages intensifs, relate Paris Match.
Au domaine de la Peyrouse, des milliers de canetons femelles sont jetés vivants à la poubelle. Cette pratique reste non conforme. L’exploitant devrait euthanasier les petites cannes le plus rapidement possible et non pas les laisser mourir de faim. "Elles devraient être broyées vivantes comme l’autorise toujours la réglementation", selon le ministre de l’Agriculture.
Les canards mâles sont rassemblés dans des cages et gavés durant quelques semaines. Ils sont ensuite envoyés à l’abattoir. Selon les informations rapportées par Paris Match, les canards sont suspendus vivants avant d’être plongés dans un bac d’eau électrifiée pour être étourdis et saignés.
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L214 a signalé cette situation aux services vétérinaires de la Dordogne (DDCSPP). Ces derniers ont constaté que les canetons n’étaient pas tués avant d’être jetés à la poubelle. "De la naissance à la mort des canards, ce n’est que pure cruauté", a déclaré Sébastien Arsac, porte-parole de L214.
L’association a indiqué qu’une plainte a été déposée pour "cruauté envers les animaux". Elle réclame ainsi des sanctions exemplaires et le retrait de la médaille d’or. En outre, L214 attend une réponse favorable venant du ministère de l’Agriculture.
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