Plus de 200 000 retraités et retraitées ont bénéficié, depuis le 1er janvier, d’un taux de CSG (Contribution sociale généralisée) qui n’était pas conforme à leur niveau de ressources.
Ils seront exemptés de remboursement. Le gouvernement a décidé de ne pas réclamer le paiement à la Caisse nationale d’assurance-vieillesse (CNAV) des sommes de CSG causées par une erreur de calcul. D’après le magazine Capital en date du 9 septembre, 206 000 retraités et retraitées se sont vus appliquer un taux de CSG (Contribution sociale généralisée) qui ne correspondent pas à leur niveau de ressources. Une erreur qui remonte au 1er janvier. "Les retraités ne doivent pas subir les erreurs administratives, ils vont ainsi pouvoir garder ces 190 euros en moyenne", a confié Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics dans un tweet relayé par 20 Minutes.
A la suite de l’erreur sur le taux de CSG, Olivier Dussopt affirme avoir demandé à la CNAV, avec Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat chargé des retraites, à ce que les restes à percevoir de CSG sur 206 000 retraites victimes d’un taux erroné ne soient pas réclamés. Ce taux, qui a connu une hausse début 2018, a surtout affecté les retraités. Ces derniers ont alors protesté et 350 000 foyers de retraités et retraitées modestes ont profité d’une exonération. En conséquence, le gouvernement a mis en place un dispositif de "lissage", dont l’application n’a pas abouti convenablement.
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