Dimanche 19 février lors d’un vote au Conseil économique, social et environnemental (Cese), les 184 participants à la convention citoyenne quant à la fin de vie ont été majoritairement favorables à une évolution de la loi pour une "aide active à mourir".
Après presque trois mois de débats, 84% des citoyens ont jugé que le "cadre d’accompagnement de la fin de vie" ne répondait pas "aux différentes situations rencontrées", en marge d’un vote en plusieurs étapes sur "les orientations de réponse à la question" d’Élisabeth Borne.
À la question : "l’accès à l’aide active à mourir doit-il être ouvert ?", 75% ont dit OUI, contre 19%, indiquent les résultats du scrutin. En ce qui concerne les modalités d’accès à cette aide, 72% sont favorables à un suicide assisté, et 66% à l’euthanasie, rapporte BFMTV.
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Les 184 participants se sont ainsi prononcés en faveur d’un changement de la législation actuelle, qu’Emmanuel Macron envisage. Depuis 2016, la loi ‘Claeys Leonetti’ permet d’aller jusqu’à une "sédation profonde et continue" de certains malades jusqu’à ce qu’ils meurent, sans provoquer activement leur décès.
"Un tournant a été pris, il marque la fin de la phase de délibération. Il y a encore du travail et des débats", a expliqué Claire Thoury, présidente du comité de gouvernance de la convention.
À noter que ces participants à la convention ont été tirés au sort.
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