Le mardi 9 mai, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) s’est dit être favorable à une évolution de la loi sur la fin de vie en préconisant "l’aide active à mourir".
Le Conseil économique, social et environnemental a voté un avis ayant pour titre ‘Fin de vie : faire évoluer la loi ?’, avec 98 voix POUR, 6 CONTRE, et 12 votants se sont abstenus. Dans l’avis, le Cese liste 13 préconisations quant à la fin de vie, qui devra faire l’objet d’une loi d’ici peu. L’organisme consultatif préconise notamment une "modification de la loi pour affirmer qu’en fin de vie, le droit à l’accompagnement est ouvert jusqu’à l’aide active à mourir", à savoir : l’euthanasie ou le suicide assisté.
Avant le Cese, au mois de septembre dernier, le CCNE (Comité consultatif national d’Éthique) avait déjà ouvert la voie à une évolution en estimant possible la légalisation de l’aide active à mourir, mais sous plusieurs conditions. Ensuite, une convention sur la fin de vie, comprenant 184 citoyens, s’est majoritairement prononcée en faveur d’une aide active à mourir, rappellent les médias français comme L’Obs.
> À lire aussi : Fin de vie : atteint de la maladie de Charcot, Charles Biétry confie avoir préparé son suicide assisté
Dans une autre préconisation, le Conseil économique, social et environnemental sollicite le gouvernement à un renforcement des soins palliatifs en leur donnant notamment une base législative qui garantit leur pérennité, ainsi que des moyens qui y correspondent.
Par ailleurs, il recommande la prise en compte "pleine et entière des directives anticipées, pouvant intégrer le suicide assisté et l’euthanasie, garantissant ainsi le choix individuel du type d’accompagnement vers la fin de vie, lorsque la situation ne permet pas une expression réitérée en pleine conscience".
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re