Les médecins français ne souhaitent pas participer au " processus qui mènerait à une euthanasie".
Au bout de 9 mois de reflexion, les conseils départementaux et régionaux de l’ordre des médecins ont statué sur l’euthanasie.
En cas de changement législatif vers une légalisation de l’aide active à mourir (euthanasie et/ou suicide assisté), l’ordre des médecins prévient qu’il " sera défavorable à la participation d’un médecin à un processus qui mènerait à une euthanasie, le médecin ne pouvant provoquer délibérément la mort par l’administration d’un produit létal".
Les médecins désapprouvent " toute possibilité de mettre en place une procédure d’aide active à mourir pour les mineurs et les personnes hors d’état de manifester leur volonté".
Si le suicide assisté est légalisé, il faudra "une clause de conscience spécifique", recommande l’ordre. De plus, "l’évaluation, la décision d’éligibilité pour une aide active à mourir et la responsabilité devraient être collégiales" ; soulignent les médecins.
L’ordre des médecins se dit "prêt à contribuer "au développement des soins palliatifs et d’accompagnement " et estime que "La loi devra protéger le médecin qui participerait à la procédure d’aide active à mourir ".