L’état d’urgence sanitaire prend fin ce vendredi 10 juillet à minuit sauf en Guyane et à Mayotte.
Toutefois, de possibles restrictions sont toujours possibles jusqu’à fin octobre
Pour le reste du pays, compte tenu des incertitudes liées à l’évolution de l’épidémie, la prudence reste de mise.
Comme le stipule le projet de loi, le Premier ministre pourra toujours ordonner par décret plusieurs mesures afin de lutter contre l’épidémie :
- Il peut réglementer : la circulation des personnes et des véhicules et l’accès aux transports collectifs (port du masque...),
l’ouverture des établissements recevant du public tels les restaurants, les cinémas et des lieux de réunion (mesures barrières ...), ainsi que les rassemblements et les réunions sur la voie publique et dans les lieux publics.
- Il peut également imposer un test virologique aux personnes qui voyagent en avion entre la métropole et les outre-mer et entre les outre-mer. Les passagers en provenance d’une collectivité d’outre-mer où ne circule pas le virus en sont dispensés.
Les interdictions que peut décider le gouvernement ont été toutefois limitées :
- Seuls peuvent être restreints ou interdits les déplacements par avion ou par bateau.
- En cas de réactivation du virus dans certaines parties du territoire, des interdictions de déplacement pourront être décidées et les établissements recevant du public pourront être obligés de fermer. En revanche, un confinement généralisé de la population ne peut plus être ordonné.
- Le port du masque dans les transports en commun restera obligatoire jusqu’à 4 mois après la fin de l’état d’urgence, c’est-à-dire jusqu’en novembre.
Des sanctions, identiques à celles prévues par l’état d’urgence sanitaire, sont possibles en cas de non-respect des mesures (amende forfaitaire de 135 euros...).
Si l’état d’urgence sanitaire est levé en métropole et dans les DOM, ce n’est pas le cas pour deux départements : la Guyane et Mayotte.
L’état d’urgence y sera prolongé jusqu’au 30 octobre en raison de la circulation active du virus.