Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a appelé à un "rebond de la vaccination contre la Covid et la grippe pour passes de bonnes fêtes de fin d’année.
Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, s’est exprimé sur la nécessité de la vaccination lors de son déplacement dans une pharmacie du XIXe arrondissement de Paris avec Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée aux Professions de santé. Il a ainsi appelé les Français à se faire vacciner contre la Covid-19 et la grippe avant de retrouver leur famille, notamment les parents et grands-parents pour Noël et le Nouvel An. "Il faut un rebond de la vaccination. On a franchi les 10 millions sur la grippe, on a franchi les 5 millions sur la Covid", a-t-il indiqué. Selon ses dires, on est toujours en avance par rapport aux chiffres de l’an dernier sur la Covid-19, cependant, il faut qu’on rattrape un peu sur la grippe. "Et c’est le bon moment pour le faire !", a-t-il encouragé.
Devant la presse, Aurélien Rousseau a indiqué que la prévention permet de passer de bonnes fêtes. "Et pas que nous, aussi les soignants à l’hôpital - c’est une de nos obsessions. On a les outils pour permettre que les hôpitaux ne soient pas débordés cet hiver", a-t-il expliqué.
Le ministre a été interrogé sur un éventuel ras-le-bol des Français à l’idée de se faire revacciner. En réponse, il a estimé qu’il y a peut-être un "effet de banalisation", parce qu’on a appris à vivre avec la grippe et la Covid-19. "Mais on a tous autour de nous des gens qui attrapent la Covid, parfois sévère", a-t-il supposé.
A cette occasion, le ministre s’est notamment adressé à ceux qui vont retrouver leurs parents, leurs grands-parents à Noël. "On serait tous plus rassurés si tout ce petit monde autour du sapin était vacciné", a-t-il martelé. D’ailleurs c’est hyperfacile de se faire vacciner, selon lui, puisque toutes les pharmacies, les infirmières, les médecins peuvent le faire, les doses sont là.
Concernant la bronchiolite, la courbe épidémique en France est moins forte que dans d’autres pays, a confirmé le ministre qui a également parlé du nouveau traitement préventif : le Beyfortus (Sanofi). "Sur le Beyfortus, on s’est battus pour avoir les doses (...) On est à des taux impressionnants d’adhésion à cette vaccination, avec 60% (...). Donc cela doit contribuer à avoir une situation moins dégradée que l’an dernier", a-t-il assuré.
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