Dans le cadre de la fête de la musique ce 21 juin, la municipalité lilloise a décidé de restreindre la diffusion de musique amplifiée (c’est-à-dire par le biais d’enceintes, de micros, etc.). Les responsables affirment vouloir « redonner ses lettres de noblesse aux pratiques amateurs ».
A l’occasion de la célébration de la fête de la musique à Lille, seules les musiques acoustiques seront autorisées sur la voie publique et non les musiques amplifiées. Celles-ci seront autorisées seulement dans les cafés, bar et restaurants et cela sans le droit d’élargir leur terrasse. Et ces établissements, qui choisissent de célébrer cet événement musical, sont autorisés à ouvrir une supplémentaire jusqu’à minuit au lieu de 23h, mais leur service pourra cependant continuer jusqu’à 2h du matin.
Une Lilloise a régi à cette décision en commentant : "C’est un peu la seule soirée de l’année où on peut se lâcher". Elle a ensuite ajouté : "Rester à l’intérieur, je ne vois pas trop l’intérêt. C’est un peu faire la fête de la musique à moitié". Les habitants de Lille ont alors pris la décision de lancer une pétition pour demander à la mairie de changer d’avis et de revenir sur sa décision. Cette pétition a collecté jusqu’ici 970 signatures. "Après la période Covid, la culture prend encore un nouveau coup sur la tête", a tenu à faire remarquer l’auteur de la pétition, rapporte Bfmtv.
Pour sa défense, la mairie de Lille a tenu à expliquer sa décision en indiquant vouloir éviter toute forme de débordement. Elle a indiqué que les années précédentes, la fête de la musique avait souvent pris des "allures de rave party". Jacques Richir, adjoint à la mairie de Lille chargé de l’espace public, a rappelé : "On voit bien depuis quelques années, dans les quartiers, ça avait totalement dérivé". Selon toujours ce responsable : "Dans certaines rues, comme la rue Basse ou la rue de Gand, on avait eu des débordements considérables. On avait 300 personnes, un bruit absolument effroyable, des riverains qui n’en pouvaient plus, et ça on n’en veut plus".
> Suivre l’actualité en France sur Linfo.re.