Les études démontrent que de plus en plus de couples sont confrontés à l’infertilité. Pour ces couples, la fête de Noël est difficile à traverser, d’autant plus que l’envie d’enfanter est à son paroxysme durant cette période.
"Les Français et le désir d’enfant", c’est le thème d’un sondage réalisé fin novembre 2018 par OpinionWay pour Merck. L’enquête a décrypté comment les Français conçoivent le désir d’enfant et leur rapport à l’infertilité. Il est notamment révélé que Noël est une période particulière pour les couples en désir d’enfant. Selon cette étude, pour 45% des Français, la période de Noël donne envie de faire des enfants. "Cette fête de la famille rappelle aux couples confrontés à l’infertilité leur échec de correspondre au modèle social", souligne Virginie Rio, cofondatrice de l’association BAMP qui accompagne les personnes infertiles, citée par 20 Minutes. "Ces couples [..] se retrouvent face à un vide, dans un temps défini où tout tourne autour des enfants", relate-t-elle encore.
L’enquête a également montré que 89% des français estiment qu’il existe deux mondes différents : celui des familles avec enfants et celui des "sans enfants". Ce dernier peut se sentir marginalisé, d’autant que 16% pensent qu’avoir une famille est "une norme" dans notre société. Outre la "normalité", la sensation d’avoir "la fibre" maternelle ou paternelle compte également dans les motivations à avoir des enfants pour 48% des sondés. Le sondage révèle en outre que pour 17% d’entre-eux, faire des enfants relève d’un besoin primaire, celui de "laisser une trace sur terre".
L’enquête révèle aussi que les Français connaissent plutôt bien les causes des difficultés à avoir un enfant : 90% des sondés estiment que la première cause de fertilité est médicale, avant d’évoquer l’âge (85%), puis la consommation d’alcool, de tabac ou de stupéfiants (81%). Le stress (72%) et les perturbateurs endocriniens (77%) sont également majoritairement jugés comme pouvant être responsables des difficultés de conception.
Sondage réalisé par OpinionWay pour Merck auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 1060 personnes sur âgées de 18 ans et plus, les 21 et 22 novembre 2018.