A l’occasion de la Journée mondiale des droits des femmes, un sondage a montré que seuls 34% des Français trouvent qu’il est facile d’être féministe au travail.
A l’occasion du 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes, BVA a réalisé un sondage pour RTL Girls et WondHer concernant la difficulté d’être "féministe au travail". Basée sur un échantillon de 1003 personnes âgées de 18 ans et plus, cette enquête a été effectuée sur la méthode des quotas du 26 au 27 février 2019.
Alors que la lutte pour l’égalité homme-femme a une certaine avancée actuellement, une partie des Français fait face encore à une difficulté pour se déclarer "féministe". En dehors du cercle privé, cet engagement rencontre surtout un blocage dans le monde du travail. Pour 34% des Français, il est facile de se dire féministe sur son lieu de travail. A l’inverse, 51% des personnes sondées ont pensé qu’il est "plutôt difficile" de revendiquer son engagement si 15% ont choisi de ne pas se prononcer.
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Selon le constat, les hommes sont plus optimistes sur ce sujet. En effet, 40% d’entre eux ont admis qu’il est plutôt facile de se dire "féministe" contre 28% du côté des femmes. D’après Maxime Ruszniewski, cofondateur de "La Fondation des Femmes", cette proportion est due à la "menace" parfois d’une hiérarchie au travail ou au "regard des autres". "C’est un vrai effort pour certains de se prononcer féministe", a-t-il martelé.
Pour mettre fin au tabou du féminisme et pour célébrer dignement le 8 mars, RTL Girls et WondHer appellent toutes les femmes à se déclarer 100% féministes. "Un monde plus égalitaire est possible et, surtout, nécessaire", selon leurs dires. Pour faire changer les mentalités, ces entités médiatiques invitent à faire des commentaires sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #ToutesEtTousFéministes.