Illustration/AP-SIPA
Alexandra Damien a reconnu s’être faussement présentée comme une victime de l’attentat du 13 novembre 2015 à Paris. Le parquet de Paris a requis ce mardi 18 mois de prison ferme à son encontre.
Après la fusillade au bar Le Carillon, à Paris, le 13 novembre 2015, Alexandra Damien a indiqué à une association rassemblant les victimes et leurs proches de l’attentat avoir été l’une des victimes de la tuerie. La jeune femme a même reçu une indemnisation à hauteur de 20 000 euros de la part du Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme (FGTI).
À côté d’un chef de "faux témoignage", la trentenaire est aussi poursuivie pour "escroquerie" à l’encontre du FGTI, mais également de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT). Grâce à cette dernière, elle avait reçu un stage thérapeutique d’une semaine dans un hôtel en Normandie en juin 2016.
Si Alexandra Damien avait toujours martelé être une victime de l’attentat de Paris, elle a fini par craquer et avouer la vérité. En pleurant, elle a avoué sa culpabilité en indiquant que c’était la plus grande erreur de sa vie. Dans la foulée, la prévenue a demandé pardon non seulement aux victimes, mais aussi aux associations. "Ce soir-là, j’avais prévu de m’y rendre au Carillon, avant de changer de plans à 20 minutes près", a-t-elle expliqué.
Cependant dans les réseaux sociaux, elle a diffusé des photos d’une cicatrice en commentant avoir été touchée au coude par une rafale de kalachnikov. En réalité, la marque venait d’un accident de kitesurf.
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(Source : Le Figaro)