Sur le plateau de TF1 ce lundi matin, l’ancien président de la République François Hollande a estimé que "les seuls drapeaux qu’on doit porter dans des lieux publics ce sont les drapeaux français."
François Hollande exprime son désaccord face à l’initiative de Jean-Luc Mélenchon de déployer des drapeaux palestiniens dans les universités françaises. Le chef de file de La France Insoumise a récemment invité "la jeunesse étudiante" à s’insurger et à "mettre des drapeaux palestiniens partout où c’est possible" à partir du 8 octobre, au lendemain des commémorations des attaques du Hamas contre Israël. À la suite de cette déclaration, François Hollande a pris position sur TF1 ce lundi matin. L’ex-chef de l’Etat a précisé sa position selon laquelle les lieux publics doivent uniquement arborer le drapeau national français. "Les seuls drapeaux qu’on doit porter dans des lieux publics ce sont les drapeaux français (…), le reste, c’est une propagande qui n’a pas sa place dans des lieux publics", a-t-il affirmé sur les propos repris par Le Figaro. Il a indiqué que cela peut très bien se faire dans la rue, mais pas dans les universités.
Jean-Luc Mélenchon a défendu son appel à la mobilisation des étudiants par ce qu’il considère comme un "abus de pouvoir" de la part du ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Hetzel. Ce dernier avait critiqué les récentes manifestations pro-palestiniennes organisées à Paris, notamment devant Sciences Po et l’Institut des langues orientales, les jugeant contraires aux principes de neutralité et de laïcité. Le leader insoumis a répliqué en affirmant que le ministre interprète mal ces notions. Il a souligné que "parler de géopolitique ne va pas à l’encontre de la laïcité". Selon lui, les étudiants, en tant que citoyens adultes, ont le droit de s’exprimer librement. D’autant plus que "nous vivons dans un pays libre". L’ancien candidat à la présidentielle a également suggéré de hisser le drapeau libanais aux côtés des drapeaux palestiniens, en hommage aux victimes des bombardements israéliens au Liban, qui ont fait plus d’un millier de morts en dix jours.
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