Les cas d’outrages et violences sur les dépositaires de l’autorité publique (policiers, gendarmes, pompiers…) sont à son plus haut niveau, soit plus de 200 par jour au mois de juillet dernier, selon Le Figaro.
Les policiers, gendarmes et les services de secours sont les cibles, et dans des proportions jamais atteintes, des cas d’outrages et des violences quotidiens, selon les chiffres officiels de l’État, repris par Le Figaro. En juillet dernier, les dépositaires de l’autorité publique ont subi près de 200 outrages et violences par jour.
De l’autre côté, il est récemment fréquent d’entendre les témoignages de pompiers qui sont désarmés face aux comportements violents des citoyens à leur encontre. Et pourtant, ils n’interviennent que pour sauver des vies, aider ou secourir les plus vulnérables.
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— Le Figaro (@Le_Figaro) 27 août 2019
Le Figaro a ainsi analysé les chiffres officiels du gouvernement sur les violences et outrages contre les dépositaires de l’autorité publique. Selon le quotidien français, ces derniers ont subi pas moins de 40 000 violences verbales ou agressions physiques (+10% par rapport à 2018) depuis le début de l’année jusqu’à fin juillet.
Le nombre des violences physiques a dépassé celui des violences verbales depuis 2012, évoquent les chiffres établis par l’État français. Au mois de juillet, on compte plus de 110 agressions physiques par jour contre des policiers, des gendarmes ou des pompiers.
"Non seulement les délinquants n’ont plus peur de braver les dépositaires de l’autorité, mais ils les agressent physiquement encore plus souvent qu’ils ne les insultent", explique un commissaire de la préfecture de police de Paris cité par Le Figaro.
De son côté, Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie-Officiers, a indiqué que deux raisons peuvent expliquer ces chiffres, à savoir "aucun respect de l’autorité" et "progression d’un sentiment d’impunité".
L’Intérieur doit faire face à des suicides de policiers plus nombreux que jamais #Société https://t.co/6FLIcfCgna
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