Ce vendredi 4 juin, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a promis des "améliorations" dès la prochaine rentrée, quant à la situation des étudiants en santé.
La ministre de l’Enseignement supérieur a affirmé que la réforme des études de santé a connu des "difficultés", toutefois le nombre de places en deuxième année "ne pourra qu’augmenter l’année prochaine". Et elle a promis des "améliorations" à partir de la prochaine rentrée.
Dans le Quotidien du Médecin, Frédérique Vidal a tenu à défendre sa réforme, qui "s’est mise en place dans un contexte de crise sanitaire, ce qui a pu engendrer des difficultés"… Citons la surcharge de travail pour les étudiants, les quotas de places annoncés avec un an de retard, ou encore texte d’application retoqué par le Conseil d’État... "Cette première année de mise en œuvre conduira à des ajustements", précise Madame Vidal dans des propos relayés par les médias français comme Le Figaro. Ces "améliorations" concerneront par exemple "le contenu des programmes, pour mieux l’adapter aux filières choisies par les étudiants en première année".
> A lire aussi : Frédérique Vidal : "Les étudiants pourraient être en présentiel à 50 %" à compter de mi-mai
Aussi, il y aura un remaniement de la sélection des futurs médecins, dentistes, pharmaciens et sages-femmes, avec notamment "la compensation entre unités d’enseignement (et) entre semestres, l’abandon des notes éliminatoires", et "la mise en place d’un comité de suivi local".
L’un des enjeux principaux de la réforme c’est le nombre de places en deuxième année. Il a été relevé de 12% (soit 16 750) à la prochaine rentrée et "ne pourra qu’augmenter l’année prochaine", a assuré la ministre de l’Enseignement supérieur. "Nous avons demandé aux universités d’afficher clairement leur capacité d’accueil minimale, qui doit être au minimum la même que celle de cette année", a-t-elle martelé.
> Notre rubrique Société/France