Le gouvernement voudrait mettre fin à une institution qui existe depuis 45 ans dans le milieu de la médecine.
Serait-ce bientôt la fin du numerus clausus et du concours en fin de première année, tel qu’il existe en ce moment ? France Info a mené l’enquête. Actuellement, ces deux systèmes permettent de limiter le nombre de médecins en Métropole via le concours de fin de première année.
En 2017, sur environ 60 000 étudiants, seulement 8 200 ont été reçus en médecine, soit même pas 15% des candidats. Emmanuel Macron et Edouard Philippe l’ont martelé plusieurs fois : "tout cela ne fait pas forcément ensuite de bons médecins, de bons praticiens". Ce qu’il faut faire, c’est de diversifier le recrutement qui est aujourd’hui fréquemment réservé aux étudiants pouvant s’offrir une prépa privée en plus.
L’idée en elle-même n’est pas de supprimer le numerus clausus qui pourrait avoir comme conséquence une ’dérégulation’ du nombre de médecins. En remplacement du système actuel, le concours va être remplacé dans chaque faculté par des partiels classiques.
Ensuite, il y aura 2 options sur la table. "Soit le gouvernement ouvre complètement les vannes", à savoir le numerus apertus, ce qui fait que chaque université peut former autant de médecins qu’elle le souhaite. Soit, garder un genre de sélection après la licence, en fin de 3e année, avec un concours plausiblement.