Les résultats de l’étude ’Cedre’, publiés mercredi 30 septembre ont montré une importante chute niveau des élèves de CM2 en mathématiques.
Le niveau des écoliers de CM2 en mathématiques, a fortement baissé entre 2014 et 2019. Cette constatation a été révélée lors de la publication des résultats d’une importante étude Cedre (cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillons), mercredi 30 septembre, note Le Figaro. Pour réaliser cette étude, 200 écoles publiques et privées ont été sélectionnées par la direction des statistiques du ministère de l’Éducation nationale (Depp), soit un échantillon de 6 000 élèves.
L’évaluation des élèves portait sur les programmes publiés en 2015 et appliqués à la rentrée de 2016. Trois champs mathématiques ont fait l’objet d’une investigation : nombres et calculs, grandeurs et mesures et espace et géométrie. En 2019, le score moyen a baissé de 17 points pour atteindre 232 points. La proportion des élèves les plus faibles a atteint les 54,4 % en 2019 contre 42,4 % en 2014. Les groupes les plus performants ont, par contre, diminué à 20,2 % contre 29 % en 2014.
Cette chute du niveau entre 2014 et 2019, ne concerne pas les élèves appartenant aux écoles les plus favorisées. La baisse est, en revanche, très significative dans les écoles du secteur public : moins 17 points dans les écoles publiques hors éducation prioritaire et moins 26 points dans les écoles publiques relevant de l’éducation prioritaire.
Pire encore, 67,1 % des écoliers ont fait les mathématiques par plaisir en 2019 contre 75,8 % en 2014. Selon les résultats de cette étude, ils s’intéressent moins aux apprentissages en mathématiques (85,8 % contre 92,4 %) et sont moins nombreux à attendre les séances avec impatience (54,7 % contre 77 %).
Le journal Le Figaro rapporte que l’étude Cedre s’est également penchée sur 300 collèges, et la diminution du score moyen, constatée en 2014 a continué en 2019 avec une baisse de 6 points. En 2019, près d’un quart des élèves (24,6 %) sont dans les groupes les plus faibles contre 15 % en 2008. Ce phénomène s’explique par la baisse du niveau des collèges les plus favorisés. Celui des collèges les moins favorisés ne varie pas significativement.
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