Une étude sur les vacances d’été a été réalisée par l’UNAT et la Fondation Jean-Jaurès. Six Français sur dix ne sont pas partis en vacances au cours des cinq dernières années.
L’UNAT (Union nationale des associations de tourisme et de plein air) et la Fondation Jean-Jaurès ont réalisé une étude concernant les vacances d’été. La chaîne TF1 rapporte les résultats de cette enquête en indiquant que les Français sont loin d’être égaux.
Au total, "60% des sondés ont déclaré avoir renoncé à partir lors des cinq dernières années et 36% ont même signifié que cela leur est arrivé ’souvent’". Dans les détails, 52% des Français ayant des enfants de moins de 18 ans ont évoqué des raisons financières et ont choisi de ne pas les faire partir. Ces pourcentages varient selon les territoires, car 70% des Français vivant dans le Nord-Est n’ont pas pu faire partir leurs enfants contre 35% habitant l’Ile-de-France.
Interrogés sur ce que les vacances leur évoquent, 35% des enquêtés ont répondu qu’il s’agit d’un moment de déconnexion par rapport au quotidien si 31% ont mentionné un repos bien mérité et 28%, un temps consacré à sa famille et à ses amis.
Seuls 24% d’entre eux ont indiqué la découverte d’un nouveau pays ou d’une nouvelle région et 11%, un moment pour faire des activités que l’on ne peut pas faire à une autre période.
Le fait de ne pas pouvoir partir en vacances a des conséquences dans la vie quotidienne. Effectivement, 67% des personnes ayant déjà renoncé à partir en vacances d’été lors de ces cinq dernières années disent avoir ressenti de la frustration et un manque. Dans cette étude, d’autres impacts ont été également cités, car 56% des sondés ont annoncé ne pas avoir parlé à leurs proches des raisons de leur non-départ et 11% ont même dit à leur entourage qu’ils étaient partis en vacances alors que ce n’était pas le cas.
Les catégories les plus modestes éprouvent notamment ce sentiment de "honte", car 65% des Français dont le revenu par personne du foyer est inférieur à 900 euros ont ainsi déjà caché les raisons de leur non-départ en vacances, contre 48% des Français appartenant aux classes moyennes inférieures.
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