Les agences FutureBrand Paris et UM révèlent « Consumption NXT », une étude qui explore les perspectives de l’ère post-consommation en 2035. Présentée le 27 novembre, au lendemain du week-end frénétique du Black Friday, cette étude se dévoile non seulement au bon moment, mais aussi de manière captivante, offrant cinq scénarios visionnaires susceptibles de redresser notre trajectoire collective dans les quinze prochaines années.
Menée par FutureBrand - agence spécialisée en stratégie et design de marque - ainsi qu’UM - agence de conseil en stratégies média - et soutenue par France Télévision Publicité, l’étude Consumption NXT tente de répondre à des questions fondamentales portant sur notre société de surconsommation.
Parmi les Français interrogés, 93 % affirment que la consommation est synonyme de dépenser, 88 % l’associent au fait de se faire plaisir tandis que 46 % pensent qu’il s’agit de gaspiller. Actuellement, un changement dans les comportements sociaux a été constaté, induit par une prise de conscience croissante quant à la nécessité de repenser nos pratiques.
À l’heure où 26,2 millions de Français ont déjà ressenti les effets des pénuries, 85 % des personnes interrogées affirment que « c’est une obligation de consommer autrement ». L’enquête a également révélé que 58 % de nos compatriotes se projettent aujourd’hui dans un nouveau schéma de consommation plus durable. L’étude les nomme les « Next Consommateurs ».
Mais alors, comment faire évoluer les pratiques ? Pour tenter d’y répondre, le Consumption NXT aboutit à la création de cinq scénarios visionnaires de l’ère post-consommation pour 2035. Chacune de ces perspectives offre une facette unique du paysage transformé.
Dans le premier scénario, la rationalité l’emporte sur l’instinct avec l’aide de l’intelligence artificielle. La technologie devient alors un outil facilitant une production plus adaptée aux réels besoins de chaque personne. Conscientes des changements sociaux, les marques s’orientent davantage vers la compréhension des besoins, plutôt que la création de nouveaux besoins. Dans cette perspective, l’exploitation des données personnelles permet de personnaliser les expériences d’achat pour éliminer tout superflu.
Dans le second scénario, la nature reprend ses droits. Sachant que 82 % des Français sont conscients de la limitation des ressources, cette perspective redéfinit la place occupée par la nature dans le modèle économique, allant au-delà d’une simple exploitation comme ressource. L’idée serait que les entreprises deviennent les gardiennes responsables de la préservation des ressources naturelles, un changement significatif en accord avec la conscience grandissante des marques vis-à-vis de ces enjeux.
Le troisième scénario dessine une société où produire et consommer deviendraient des actes méritants. Alors que 35 % des interrogés avouent consommer par automatisme, sans réellement réfléchir, cette approche unirait les consommateurs et les marques dans un effort collectif visant une collaboration économique renouvelée.
Anticipant les changements, 48 % des Next Consommateurs imaginent que d’ici 2035, chaque acte de consommation sera échangé contre un objet, une contribution sociale ou environnementale. En outre, 60 % envisagent un monde où les supermarchés seront remplacés par des commerces coopératifs, soulignant une transformation radicale des habitudes de consommation vers des choix plus responsables.
Dans le quatrième scénario, la lutte contre le gaspillage aura triomphé. La grande majorité des Next Consommateurs (76 %) est convaincue qu’en 2035, les marques devront limiter leur offre. Dans cette vision, les entreprises seront amenées à recentrer leur activité sur les besoins humains fondamentaux tels que la nutrition, le transport, le divertissement et les soins. Cette approche cherche à générer une valeur plus profonde en réduisant les choix, répondant ainsi à la demande croissante de se focaliser sur l’essentiel.
Selon l’étude, 62 % des sondés peinent à identifier les meilleures marques face à l’abondance des offres tandis que 36 % n’éprouvent plus de réel plaisir en consommant. Dès lors, le dernier scénario prévoit une société où il y aurait moins de marques. Soutenue par 48 % des Next Consommateurs, cette tendance impliquerait moins de choix, et donc une consommation privilégiant la sobriété, mais qui apporte plus de plaisir. Dans cette société, la qualité prend le pas sur la quantité, privilégiant la réjouissance sur le long terme.
En somme, Consumption NXT esquisse une vision captivante de l’avenir post-consommation en 2035, dévoilant des scénarios innovants qui nous incitent à repenser nos modes de vie. Bien qu’elle ne soit que le début, cette étude pourrait bien être le catalyseur d’un changement significatif. Alors, comment pourrions-nous collaborer pour faire de ces visions une réalité partagée ?