L’éruption du Piton de la Fournaise, débutée le 22 décembre, émet dans l’air des substances telles que le dioxyde de souffre (SO2), un gaz irritant des voies respiratoires, et des particules fines. En cas de concentration importante, ces substances peuvent entraîner chez les personnes vulnérables* des manifestations physiques telles qu’une toux, une exacerbation d’asthme, une baisse de la capacité respiratoire ou une irritation.
L’Agence Régionale de Santé et la Préfecture appellent à la vigilance la population se rendant ou résidant à proximité du volcan. Il est également rappelé que l’éruption peut produire des cheveux de Pelé. Ces derniers peuvent présenter un danger et ne doivent pas être manipulés.
Contrôle de la qualité de l’air des zones habitées
L’association agréée de surveillance de la qualité de l’air de La Réunion, Atmo-Réunion, assure le suivi de la concentration en SO2 et particules fines au niveau des principales zones habitées de l’île par l’intermédiaire d’un réseau de stations fixes de surveillance. Des stations fixes à Bourg-Murat et à Grand Coude sont spécifiquement dédiées au suivi des émanations du volcan.
A ce jour, les concentrations en SO2 et particules fines liées au volcan, relevées sur l’ensemble des stations fixes de surveillance de l’île, restent à ce stade en dessous des seuils sanitaires d’alerte.
La situation est susceptible d’évoluer rapidement à tout moment en fonction de l’activité volcanique et de la météorologie.
Matthieu Patou-Parvédy