Le ministre de la Justice a déclaré que les auteurs de ces fausses alertes, notamment s’ils sont mineurs, seront identifiés, punis, et leurs parents seront tenus de rembourser les dommages et intérêts causés.
L’épidémie de fausses alertes à la bombe se propage rapidement en France. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a pris la parole mercredi pour mettre en garde contre ces actes irresponsables. "Les petits guignols seront retrouvés, ils seront punis et leurs parents seront tenus de rembourser les dommages et intérêts qu’ils ont causés s’ils sont mineurs", a-t-il déclaré, comme le rapporte Le Parisien.
Ces actes de mauvais goût ont semé la psychose dans le pays, survenant seulement cinq jours après l’assassinat d’un professeur dans un établissement scolaire d’Arras par un ancien élève se revendiquant de l’organisation État islamique. Le code pénal prévoit des peines allant jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende pour les fausses alertes à la bombe.
Ces fausses alertes ne se sont pas limitées aux écoles. Des monuments emblématiques tels que le Louvre et le château de Versailles, ainsi que de nombreux aéroports régionaux, ont été ciblés. Le ministre a souligné que rien ne sera toléré.
Éric Dupond-Moretti a été clair sur les priorités de la France : pas de place pour l’antisémitisme, l’apologie du terrorisme, ni pour ces "plaisanteries qui font naître la psychose." Les procureurs ont été appelés à réagir rapidement et fermement, et toute forme d’apologie du terrorisme ou d’expressions antisémites fera l’objet de poursuites.