Selon une étude de l’INSEE, jeudi 4 février, l’empreinte carbone des ménages français a nettement diminué en 2020.
Le confinement lié à la crise sanitaire a eu une conséquence directe sur l’empreinte carbone des Français en 2020. Le mois d’avril, la France a enregistré un record de baisse de 36 %. Lors du second confinement, moins strict, la pollution au carbone avait chuté de 20 %. Pour les autres périodes de la crise sanitaire, la baisse est de 5 à 10 %.
Les émissions directes des ménages français sont les transports et le chauffage. Quant aux émissions indirectes, il s’agit des produits de l’alimentation, du transport jusqu’aux magasins, de la fabrication des biens, etc. Cette baisse des émissions est corrélée à la baisse de l’activité, en raison des restrictions de déplacements.
Selon l’INSEE, la France a un niveau d’activité inférieur de 4 % à la normale, en ce début 2021. Par rapport au mois d’avril 2020, la France a bien redressé la barre. Par rapport à l’année précédente, le premier trimestre devrait afficher une croissance positive, à condition qu’il n’y ait pas de nouveau confinement. Dans tous les cas, toute prévision est dépendante de la situation sanitaire et de la progression de la vaccination.
Depuis le couvre-feu avancé, il y a eu une chute de 6 à 7 % des transactions effectuées avec une carte bancaire, note l’INSEE. Par contre, une partie de cette baisse a été comblée par les achats faits en ligne. L’épidémie a tout simplement transformé le comportement des ménages français, limitant ainsi le coût économique global.
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