Le Contrat d’engagement jeune (CEJ) remplace la Garantie jeune pour soutenir les jeunes très éloignés de l’emploi.
Selon Pôle emploi et les Missions locales, environ 110 000 jeunes ont signé un Contrat d’engagement jeune (CEJ) depuis son lancement début mars. Il dure de six mois à un an. Mais il est prolongeable exceptionnellement jusqu’à 18 mois. Depuis le 1er mars, le contrat d’engagement jeune (CEJ) remplace la Garantie jeune. Sous certaines conditions, il s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans et aux moins de 30 ans en cas de handicap. Ces jeunes bénéficieront d’une allocation de 200 euros (mineurs) et de 300 à 500 euros (majeurs).
Le CEJ propose aux bénéficiaires un accompagnement individuel et intensif avec 15 à 20 heures d’activité par semaine. Ces activités visent à un retour rapide à l’emploi. Il s’agit, par exemple, de suivre des formations, de participer à des jobs dating ou encore des immersions en entreprise…
> A lire aussi : Comment bénéficier du "contrat engagement jeune" ?
D’après Pôle emploi, relayé par BFMTV, l’établissement accompagne 60 000 des 110 000 bénéficiaires du CEJ. Il indique également que 84 % d’entre eux sont de niveau bac ou infra-bac et 51,5 % ont entre 22 et 25 ans. Par ailleurs, 13 % des demandeurs d’emploi et 15,5 % sont issus des Quartiers de politique de la ville (QPV).
Chez Pôle emploi, 30 % des jeunes bénéficient de plus de 500 euros d’allocation chômage par mois. C’est-à-dire que leur motivation n’était pas financière, mais la perspective d’un accompagnement. Par ailleurs, ces jeunes devront participer à toutes les actions prévues. A défaut, ils risquent l’exclusion du dispositif.
> A lire aussi : Secteur privé : 648 200 créations d’emplois dans l’Hexagone en 2021
Chômage : baisse de 12,6 % du nombre de demandeurs d’emploi en 2021