C’est l’indication du baromètre trimestriel de Bpifrance et l’institut Rexecode, publié mercredi 23 février. Une majorité de dirigeants de PME et de TPE comptent également "augmenter leurs prix de vente" cette année.
D’après un baromètre trimestriel publié mercredi par la banque publique Bpifrance et l’institut Rexecode, la moitié des dirigeants de très petites entreprises et de PME envisagent d’augmenter la rémunération de leurs salariés cette année. Les difficultés de recrutement freinent leurs activités, mais ces hausses sont motivées par la volonté de fidéliser les employés.
L’enquête a été menée auprès de plus de 600 PME et TPE des secteurs marchands non agricoles, du 31 janvier au 9 février 2022. Parmi ces sociétés qui songent à une revalorisation salariale, 63 % estiment que l’augmentation sera supérieure à la moyenne des trois années avant la crise du coronavirus, rapporte Le Figaro.
D’après le rapport, 57 % des entreprises sondées affirment que leurs résultats sont insuffisants pour prévoir une hausse des salaires. Environ 48 % optent pour "l’octroi de rémunérations annexes au salaire" comme des primes, de l’intéressement ou de la participation.
Le baromètre indique d’autre part que 58 % de dirigeants de PME et de TPE "prévoient d’augmenter leurs prix de vente en 2022". Parmi eux, 88 % envisagent une hausse supérieure à celle des trois dernières années avant la crise.
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